jeudi 28 juillet 2016

Baltusrol Golf Club

Hôte du Championnat de la PGA 2016 - Un Club ancré dans l’histoire du golf Nord-Américain

Depuis près de 120 ans, le Baltusrol Golf Club joue un rôle prépondérant dans l’histoire du golf Nord-Américain.  Fondé en 1895 par Louis Keller, un éditeur de magazine à potin populaire à l’époque, le parcours se trouve à environ 45 min de route à l’ouest de New-York. À travers ses multiples relations avec les membres de la communauté artistique et aristocratique New-Yorkaise de l’époque, Keller se rend rapidement compte qu’un nouveau sport gagne de plus en plus d’adeptes dans la région.  Ainsi, il se met en tête de développer un club sur ses terres où il a l’habitude d’organiser des pique-niques pour ses amis et relations.  Ce site, idéal pour un parcours de golf, était une ancienne terre agricole à flanc de montagne autrefois occupée par le fermier Baltus Roll. Ce dernier fut malheureusement tué lors d’une tentative de vol sur sa ferme en 1831, si bien que, quelques soixante années plus tard, le parcours fut nommé en son honneur par son fondateur.

Dès ses débuts, le parcours gagne vite en popularité. De neuf trous en 1895, le parcours passe rapidement à dix-huit trous en 1903 sous les bons soins de George Low qui agit à la fois comme professionnel du club et son surintendant.  Le « Old Course » est également reconnu pour sa grande qualité, si bien que dès 1901, il est l’hôte de cinq championnats nationaux, dont le Championnat Amateur féminin de 1901 et l’Omnium Américain de 1915. C’est d’ailleurs cette même année que Keller achète des terrains environnant dans l’espoir de faire rénover le parcours pour que ce dernier intègre les nouveaux principes de design plus raffinés de l’époque.  Il commissionne alors Albert Warren Tillinghast, un des architectes les plus en vogue et parmi les plus influents de l’époque.

Le plan de Tillinghast est extrêmement audacieux : il recommande de repartir complètement à neuf en ne construisant pas un, mais bien deux parcours.  Cela signifiait détruire un parcours reconnu partout au pays, et construire à la fois deux parcours différents; un défi qui n’avais encore jamais été tenté à l’époque.  Les parcours « Upper » et « Lower » ouverts en 1922 sont le résultat de cet ambitieux projet qui devint immédiatement un succès sans précédent.  La carrière de Tillinghast fur complètement lancée à partir de cette date et il devint « le père des architectes de golf américains ».

Au fil des années, le parcours a été rénové par Robert Trent Jones dans les années cinquante, et plus tard, par son fils Rees Jones – actif au Club depuis plus de 25 ans.  Tous les deux sont reconnus pour leurs travaux de rénovation sur des parcours hôtes de l’Omnium Américain et la majorité des critiques s’entendent pour dire que leurs travaux à Baltusrol ont été réalisés dans le respect de l’architecture originale du parcours de Tillinghast. Aujourd’hui, le Club peut se vanter d’avoir été l’hôte de 15 championnats nationaux sur trois de ses parcours : Le défunt « Old », le « Upper » et le « Lower », dont sept Omniums Américain, la majorité sur le « Lower ».  C’est donc sur un parcours à haute saveur historique que ce déroulera le Championnat de la PGA 2016.

Caractéristiques du parcours

Un agencement de trous ingénieux
L’agencement des trous du parcours est particulièrement ingénieux, malgré l’espace relativement restreint dont il semble disposer.  En effet, il n’y a jamais plus de trous successifs se dirigeant dans la même direction – une situation qui se reproduit seulement deux fois dans tous le parcours, soit aux trous nos. 5 et 6, et 17 et 18.  Le parcours serpente donc à travers le site en changeant constamment de direction. Cette situation fait en sorte que les golfeurs sont toujours exposés à des situations différentes vis-à-vis du vent. Ceci est totalement différent du parcours de Royal Troon, par exemple, où avait lieu l’Omnium Britannique il y a deux semaines, et où les six premiers trous, et les six derniers trous se dirigeaient dans la même direction.  Cet agencement de trous en dû en grande partie au talent de Tillinghast qui avait du flair pour maximiser l’usage des sites sur lesquels il déployait son talent.

Une finale particulière
Le « Lower Course » de Baltusrol se termine d’une manière peu commune, contrairement à la quasi-totalité des parcours de golf.  Il se termine en effet par deux normales cinq se dirigeant vers le chalet des joueurs - les deux seules du parcours pour les professionnels qui le fouleront durant le tournoi. Les trous no. 1 et 7 sont également des normales 5 pour les membres mais elles seront jouées en tant que normales quatre durant le tournoi.  Le trou no. 17 est un monstre de 647 verges avec une fin ascendante vers un vert bien protégé, tandis que le trou no. 18 est une courte normale 5 offrant une excellent possibilité d’oiselets pour les golfeurs professionnels.  Trois des quatre trous les plus faciles du parcours se trouvent dans les cinq derniers trous, et cela risque de créer une finale excitante, alors que plusieurs golfeurs chercheront sans doute à être agressifs en fin de parcours.

L’un des quatre parcours de golf classés « Monument National Historique » aux États-Unis.
Grâce à sa riche histoire et sa place importante dans l’histoire du golf le Baltusrol Golf Club est l’un des quatre parcours de golf s’étant vu octroyé le titre de Monument National Historique par le National Park Service des États-Unis.  Les autres parcours avec le même titre sont les parcours d’Oakmont et Merion en Pennsylvanie, et Pinehurst en Caroline du Nord, tous des parcours hôtes de l’Omnium des États-Unis à plusieurs occasions. Bien que ce titre n’ajoute rien de particulier au parcours en tant que tel, c’est tout le Club qui présente un charme solennel indéniable, avec son chalet majestueux et proéminent au sommet d’une pente à flanc de montagne, ainsi que sa riche histoire protégée et mise en valeur par ses membres triés sur le volet.

Trous à souligner

Trou no. 4 
Le trou no. 4 est le trou signature du Baltusrol Golf Club.  À l’origine du parcours, Tillinghast avait dessiné ce trou comme une courte normale 3 au-dessus d’un étang.  Lorsque Robert Trent Jones fut engagé en 1948 pour rénover le parcours, il transforma le trou en y ajoutant des nouveaux tertres arrière, en reconstruisant le vert et les fosses de sable à l’arrière et en ajoutant un muret de pierre le long de l’étang bordant le trou.  À l’ouverture officielle du trou en 1952, les membres se plaignirent à Jones du fait que le trou était devenu trop difficile.  Il leur suggéra d’aller jouer le trou pour voir ce que l’on pourrait faire pour l’améliorer.  Après que deux membres et le professionnel atteignirent le vert avec leurs coups de départ, Jones s’élança avec un coup majestueux qui finit sa course dans la coupe pour un trou d’un coup! Il leur dit alors : « Messieurs, je crois que le trou est éminemment juste! ».

Trou no. 13
Le trou no.13 offre un excellent exemple d’obstacle diagonal caractéristique de l’école d’architecture de golf dite « Héroïque ».  En effet, un petit ruisseau traverse l’allée à l’avant des tertres et il longe celle-ci sur presque toute sa longueur en formant une diagonale à partir des tertres. Plus le joueur veux être agressif avec son coup de départ, plus il risque de rencontrer l’obstacle, mais s’il réussit son coup, il sera récompensé par un coup d’approche beaucoup plus court et plus facile.  À l’opposé, plus il jouera de manière conservatrice avec son coup de départ, moins le ruisseau sera en jeu, mais plus long sera son coup d’approche vers le vert.  C’est un élément architectural d’une grande simplicité, mais qui est très efficace pour créer de la stratégie sur un parcours de golf. Ce type d’élément architectural est également intéressant, car il a un impact sur tous les calibres de golfeurs qui peuvent l’attaquer selon leur niveau de confiance et leur capacité.

Trou no. 17
Le trou no. 17 est l’une des normale cinq les plus connues des États-Unis pour sa longueur. À 647 verges et présentant une pente ascendante sur sa deuxième moitié, peu de joueurs pourront l’atteindre en deux coups.  John Daly fut le premier à accomplir l’exploit à l’Omnium Américain de 1993.  La plupart des normales cinq permettent un peu de marge de manœuvre si l’un des coups n’est pas parfait.  Ce n’est pas le cas ici, car il est essentiel de mettre sa balle en jeu sur le coup de départ, puisqu’un coup mal placé pourrait compromettre la chance de franchir un complexe de fosses de sable qui croise entièrement l’allée sur le deuxième coup.  Ce complexe, nommé avec justesse « Sahara », est très pénalisant pour les golfeurs moyens qui n’ont d’autre choix que de le franchir.  Le deuxième coup, s’il est frappé à partir de l’allée, demande un choix, soit que l’on vise le côté droit de l’allée qui laissera un coup d’approche en montant au-dessus de fosses de sable profondes, mais vers un vert dont toute la profondeur est accessible aux golfeurs, soit on vise le côté gauche de l’allée où se trouve une petit fosse, mais d’où il est possible d’atteindre le vert sans franchir de fosse.  Le choix ne sera pas aussi difficile pour les professionnels que pour un golfeur amateur, mais le trou sera tout de même drôlement intéressant.

Conclusion
Le Baltusrol Golf Club est sans aucun doute l’un des parcours les plus ancrés dans la riche tradition de golf des États-Unis.  Situé sur un site charmant et doté d’une histoire riche en souvenirs mémorables ayant marqué les vies de plusieurs golfeurs y ayant gagné l’un ou l’autre des championnats nationaux qui y ont été joués au fil des décennies, ce parcours en apparence minimaliste est encore aujourd’hui rempli de particularités ayant marqué la belle époque que l’on appelle aujourd’hui l’âge d’or de l’architecture de golf aux États-Unis.  Il sera intéressant de voir si les golfeurs pourront encore abaisser les records avec leurs prouesses, ou si ce parcours presque centenaire sera toujours en mesure de les tenir en respect.  Espérons simplement que les conditions de jeu permettront d’obtenir du golf spectaculaire et aussi inspirant que la finale de l’Omnium Britannique au Royal Troon il y a deux semaines!

Pour une source complète d’informations sur le parcours, cliquez ici.
Pour le site web du club et son histoire complète, cliquez ici.

Yannick Pilon Golf © 2016

jeudi 14 juillet 2016

Royal Troon Golf Club

Hôte de l’Omnium Britannique 2016

C’est en 1878 que le Troon Golf Club voit le jour à 35 miles au sud-ouest de Glasgow.  Situé au bord du Firth of Clyde, une large baie dans la mer séparant l’Écosse de l’Irlande du Nord, le parcours est voisin et dans l’ombre d’un autre parcours célèbre où ont eu lieu les six premières éditions de l’Omnium Britannique, le Prestwick Golf Club.  Les six trous originaux du club sont d’ailleurs planifiés par le surintendant de Prestwick, Charlie Hunter. Quelques-uns de ces verts sont, d’ailleurs, toujours en fonction aujourd’hui. Au fil des années, le parcours gagne en popularité, si bien que l’on y ajoute des trous peu à peu. George Strath, le premier professionnel du Club, fut nommé en 1882. C’est sous sa gouverne que le club prit de l’expansion pour passer à douze trous, et finalement dix-huit, en 1884.  Les dix-huit trous formés à cette époque constituent l’essentiel du parcours de ce qui est en jeu aujourd’hui au club. C’est cependant à Willie Fernie, professionnel du club à partir de 1887, que l’on doit le trou no. 8, le fameux « Postage Stamp ».

Depuis ce temps, le parcours a gagné en popularité et en respect. Si bien que dès 1923, le Club devient l’hôte de l’Omnium Britannique pour la première fois.  Depuis, on y a tenu l’omnium un autre sept fois. C’est donc dire que l’Omnium Britannique de 2016 sera jouée à Royal Troon pour la neuvième fois.  Un fait intéressant à noter, est le fait que les six dernières éditions de l’omnium jouées à Troon ont été remportées par des américains!
Parcours peu spectaculaire comparé à quelques autre parcours célèbres écossais, c’est néanmoins un excellent test de golf qui teste admirablement bien les meilleurs golfeurs de la planète.

Caractéristiques du parcours

Parcours de type Links
L’Omnium Britannique est généralement la seule chance que nous ayons dans l’année de voir à l’œuvre des professionnels de golf évoluer sur un parcours de type links. C’est bien dommage, car ce type de parcours donne lieu à du golf inspiré qui laisse place à la créativité des golfeurs qui doivent user de toutes leur connaissance du parcours pour en utiliser toutes ses subtilités. Les conditions plus fermes et rapides des parcours de type links et la présence quasi continuelle d’un vent du large favorisent bien souvent un jeu moins aérien qui utilise le sol pour faire rouler la balle sur de longues distances.  Ainsi, chaque monticule devient un obstacle ou un élément susceptible d’aider le golfeur si ce dernier l’utilise à son avantage. Ceci donne lieu à des coups de départ souvent très longs, et des coups d’approche pour lesquels la cible est bien souvent à court des verts pour permettre à la balle de rouler tranquillement vers sa destination finale.

Un neuf de retour très difficile
Le parcours est du type « Out and back » typique de plusieurs links écossais - c’est-à-dire un parcours dont les neuf premiers trous s’éloignent du chalet, alors que les neuf derniers trous y reviennent.  Ceci fait en sorte que plusieurs trous se succèdent généralement dans une même direction et sous l’action d’un vent dominant, avant de revenir vers le chalet avec des trous dans une direction et un vent inversé. Après les six premiers trous dans une même direction, ce n’est qu’entre les trous 7 à 12 que les trous varient de directions et exposent le joueurs à des vents variables un trou après l’autre.  À partir du 13e trou, c’est le long retour vers le chalet qui se fait généralement avec un vent de face, ce qui contribue à la difficulté du parcours et sa réputation d’avoir l’un des plus difficiles neuf de retour de tous les parcours de l’Omnium Britannique.  À cet effet, les statistiques de l’omnium de 2004 ne mentent pas : sept des neuf trous les plus difficiles du parcours se trouvent sur le neuf de retour.

Coups de départ vers des allées en diagonale
Le parcours nécessite des coups de départ précis de la part des golfeurs puisque plusieurs de ses trous présentent des allées disposées en position diagonale plus ou moins prononcée à partir des tertres de départ.  Dans une telle situation, le golfeur doit frapper son coup de départ avec une trajectoire courbée de manière à ce que sa balle tombe dans l’axe de l’allée pour bénéficier du maximum de roulement possible. L’autre option est d’être  extrêmement précis et droit tout en évitant de frapper trop loin dans les zones d’herbe-longue à partir desquelles les coups d’approche seront beaucoup plus compliqués…. Inutile de dire que les deux options ne sont pas faciles à accomplir, surtout lorsque la largeur des allées est minimisée pour le tournoi, et que le vent souffle sans relâche. Cette situation se retrouve à divers degrés sur les trous nos. 4, 9, 10, 11, 12, 13 et 15.

Trous à souligner

Trou no. 8 : Le Postage Stamp
Le trou no. 8 est certainement l’un des trous à normale 3 les plus connus dans le monde entier.  Cette courte normale 3 de 123 verges au vert minuscule est la cause de bien des maux de tête pour les golfeurs qui ne parviennent pas à atteindre le vert avec leurs coups de départ. Celui-ci étant légèrement surélevé et bombé, il tend à repousser les coups qui ne sont pas précis vers une quantité impressionnante de problèmes causés par de profondes fosses de sable, une haute dune de sable ou des pentes escarpées en bordure du vert. Il n’est pas rare ici, de voir de bons golfeurs frapper des coups de fosses d’un côté à l’autre du vert, dans une autre fosse.  Espérons que les caméras de télévision nous donnerons une bonne couverture de ce trou qui risque d’être intéressant à regarder.

Trou no. 10 : Sandhills
Après s’être rendu au point le plus éloigné du parcours dans la plus pure tradition des parcours de type links, c’est au trou no. 10 que le parcours commence son retour ardu vers le chalet avec, l’un après l’autre, les trois trous les plus difficiles du parcours.  Le coup de départ de ce trou sera frappé à l’aveugle au-dessus de hautes dunes de sable vers l’allée la plus ondulée du parcours. Ceci est une des particularités des parcours de type links qui sont souvent en symbiose avec le terrain sur lequel ils sont situés, même si cela signifie plusieurs coups aveugles. Les coups d’approche sur ce trou risquent d’être frappés à partir d’une position inconfortable vers un vert relativement peu protégé mais totalement naturel.

Trou no. 11 : The Railway
Le trou no. 11 est le trou le plus difficile du parcours. Autrefois joué comme une normale 5, c’est à l’Omnium Britannique de 1997 que l’on décida de le jouer comme normale 4. Ce trou déjà difficile devint alors terrifiant.  Le coup de départ doit être frappé avec un vent généralement de face, vers une allée disposée à la diagonale de gauche à droite par rapport au tertre de départ arrière, nécessitant ainsi une trajectoire parfaite pour trouver l’allée.  Le trou se complique davantage en se rapprochant du vert.  Celui-ci est protégé directement à sa droite par un muret de pierre qui lui-même longe une voie ferrée se trouvant hors-limite à la droite du trou.  Ainsi, tout coup frappé hors ligne sera invariablement hors-limite, ou dans l’impardonnable « gorse » à la gauche du vert (Pour ceux qui ne s’y connaissent pas, le « gorse » est une sorte d’arbuste épineux dans lequel il est pratiquement impossible de récupérer sa balle).

Fait à noter

Le Royal Troon Golf Club a récemment fait la une des journaux dans le monde entier puisque ses membres ont récemment renversé un règlement qui faisait en sorte que les femmes n’avaient pas le droit de devenir membre du club. Il est étonnant de constater qu’il y a encore des clubs aujourd’hui qui exercent cette forme de discrimination envers les femmes, et il est grand temps que ça change.  Seuls quelques clubs font encore partie de cette liste peu enviable, dont le fameux Muirfield Golf Club qui s’est récemment fait retirer le privilège d’être l’hôte de l’Omnium Britannique tant que cette règle serait en vigueur. Cette attitude rétrograde contribue à l’image négative que se fait souvent le publique vis-à-vis du sport.  Cependant, malgré toute cette controverse, il est intéressant de noter qu’un club exclusivement féminin - le Ladies Golf Club Troon - utilise également les parcours que l’on retrouve au Royal Troon Golf Club, et ce depuis 1882. Ceci est une caractéristique étrange pour nous, nord-américains, qui sommes habitués à ce qu’un « Club » et son « parcours » ne fasse qu’un.  En Écosse, il n’est pas rare que plusieurs « clubs » partagent le même « parcours ». C’est le cas, notamment, à St-Andrews, ainsi qu’à Carnoustie, deux autres parcours hôte de l’Omnium Britannique, où les différents clubs ont chacun leur propre chalet à proximité du parcours.

Conclusion
Ceci étant dit, il ne faudrait surtout pas se priver du plaisir que représente le visionnement d’un tournoi majeur sur un tel parcours.  Malgré le fait que le parcours puisse être jugé comme étant plus monotone que certains autres de ses illustres compagnons accueillant à tour de rôle l’Omnium Britannique, il n’en demeure pas moins que le Royal Troon Golf Club constitue un excellent test de golf.  Un grand champion y sera sans aucun doute couronné, une fois que ce dernier aura vaincu les éléments naturels et les particularités présentées par ce type de parcours au charme unique.  Encore une fois, je vous souhaite un bon visionnement!

Pour une description complète du parcours avec vues aériennes, cliquez ici.

Yannick Pilon Golf © 2016